François Guédon naît le 11 mai 1990 à Mosnac, en Charente. De ses parents viticulteurs, il gardera un amour immodéré pour le cognac et une certaine idée de la consanguinité. Très vite, il se passionne pour la scène et trouve son maître Yoda en la personne de Bertrand Antigny (Barber Shop Quartet, Les Frères Brothers). En véritable mentor, il lui inculque les secrets de l’art scénique au sein de la troupe de théâtre « Boabab » pendant 3 ans.
Mais Guédon rêve d’ailleurs et il comprend que pour sortir du milieu carcélo-rural les études sont le meilleur moyen. Après avoir passé un Bac S, non par plaisir mais par obligation, il veut se diriger vers une fac d’histoire. Son père, connaissant ses talents de procrastinateur, s’y refuse. Un compromis en valant deux, ce sera la prépa lettres dans le presque prestigieux lycée Camille Guérin de Poitiers.
S’ensuit deux années où il tutoie Racine, Aristote et Camus. Cependant, il se voit contraint de mettre sa passion théâtrale en suspens, parce que bon, vous comprenez : demain, il y a khôlle de latin. N’étant pas vraiment enthousiasmé par l’idée d’intégrer l’élite poussiéreuse des Normaliens – et n’ayant surtout pas le niveau – il décide de remettre un coup de barre à 180° et intègre KEDGE, une Business School bordelaise.
Renouant avec sa passion première, il préfère les cours de théâtre d’improvisation à ceux de finance. De l’esprit de l’école, il garde le goût du challenge enchaînant sketchs, comédie musicale et pièce de théâtre jusqu’à fonder avec ses camarades une start-up spécialisée dans la vidéo 2.0, répondant au doux nom de Croquette Production.
Au sortir de cette expérience entrepreneuriale en demi-teinte et après s’être fait remercié par sa copine de l’époque, François Guédon se pose des questions : Dieu existe-t-il ? Y a-t-il une vie après la mort ? Et surtout, quand est-ce qu’on mange ? Du fruit de ses réflexions, il garde une certitude : il est temps de se remettre en scène. Le stylo entre les dents, il se lance donc dans l’écriture de son premier seul en scène.